La candidate du Front National visitait une exploitation viticole ce matin à Branne avant son meeting à Bordeaux.
Bordeaux : Marine Le Pen en meeting
La venue de Marine Le Pen en Gironde aujourd'hui. Candidate FN à la présidentielle est toujours 3ème dans les sondages avec 19 à 20% d'intentions de vote. Au programme de sa journée :la visite d'une exploitation viticole, puis un grand meeting régional à Bordeaux.
Marine Le Pen a fait une halte dans l'Entre-deux-Mers, en terre viticole. Reçue en mairie, elle a critiquée la politique agricole commune, la PAC. Elle défend la PAF, la politique agricole française.
Dans l'après-midi, 2000 militants ont assisté à son meeting au palais des Congrès de Bordeaux.
Marine Le Pen s'est étonnée que François Hollande voie la finance comme son " véritable adversaire " à la présidentielle, invitant les Français à " regarder un peu dans leur rétroviseur " sur les positions passées du candidat socialiste.
" Comment se fait-il qu'en toutes circonstances au Parlement européen, l'UMP et le PS votent main dans la main toutes les mesures ultra-libérales qui ont (...) permis à la finance de capter l'ensemble des richesses qui sont produites dans notre pays?", s'est-elle demandé.
" Que les Français regardent un peu dans leur rétroviseur pour voir si les promesses qu'on leur fait pour demain ne sont pas en totale contradiction avec les actes commis depuis trente ans", a-t-elle lancé.
Pendant son meeting, elle a qualifié les autres partis de " vieilles dames qui se rhabillent en fringantes jeunes filles pour séduire" à chaque élection, usant de " botox électoral ". "Ils disent qu'ils vont tout changer pour ne rien changer alors que nous allons tout changer pour changer tout ", a-t-elle promis.
Elle a attaqué Nicolas Sarkozy et François Hollande, qualifié de " pâle mime de François Mitterrand " qui fait débuter son meeting de dimanche au Bourget par " un grand concert des exilés fiscaux " comme Yannick Noah.
" La caste a fait son casting, bien sûr je n'en fais pas partie et j'en suis très fière ", a-t-elle dit.
Elle a prôné " un bouclier patriotique " pour " affronter l'orage " économique, et assuré qu'elle "supprimerait la PAC" (politique agricole commune) au profit d'une PAF" (politique agricole française).
Elle a déploré le " recul de civilisation ", "qui fabrique des chômeurs ici et des esclaves là-bas ", dénonçant notamment le travail des enfants dans les pays pauvres : " Elle est où la gauche"? a-t-elle lancé. " Nous assumons nos priorités, mais nous ne sommes pas insensibles à la façon dont fonctionne cet atroce modèle économique ", a-t-elle assuré, tout en dénonçant " une immigration massive qui est une agression contre notre culture ".