Le chef doublement étoilé de Bouliac s'en va, pour rejoindre Marseille, et laisse sa place à Nicolas Magie
La dernière de Michel Portos au St James
Après 10 ans de préparations élaborées au Saint-james de Bouliac (33) Michel, part s'installer à Marseille où il va ouvrir une brasserie...
Désigné cuisinier de l'année 2012 par le guide Gault et Millau, Michel Portos fait son dernier service aujourd'hui. Il quitte l'Aquitaine pour rejoindre sa terre natale, Marseille où il va ouvrir dès septembre une brasserie.
A la veille de son cinquantième anniversaire, le chef a décidé de prendre un nouveau tournant à sa carrière.
"J'avais le choix entre, continuer le combat ici et conserver mes étoiles ou bien faire quelque chose ailleurs", résume-t-il. Ce père de trois garçons va donc, après mûre réflexion, reprendre en septembre la brasserie Malthazar dans le quartier du Vieux-Port à Marseille.
Ce choix ne surprend pas ses proches. "Il a eu les titres qu'il voulait et il n'a plus envie de se mettre la pression tout le temps. Aujourd'hui, il tourne la page, ce qui va lui permettre de profiter des choses de manière plus paisible", explique M. Etchebest.
A 20 ans, son CAP de cuisinier en poche, ce passionné de grosses cylindrées, qui a un temps caressé le désir de devenir gendarme motocycliste mais que son père aurait bien vu expert-comptable, a quitté la cité phocéenne pour faire ses armes.
Il oeuvre à Bordeaux, notamment pour le club de football des Girondins, puis part à Toulouse chez Dominique Toulousy avant de passer "quatre ans exceptionnels" chez Troisgros à Roanne (Gironde) et de décrocher une première étoile en 2001 à Perpignan.
Aujourd'hui encore, son accent chantant et sa cuisine méridionale restent la preuve de son attachement à la ville "où l'on fait les meilleures pizzas du monde" et dont il est resté profondément nostalgique.
"J'avais le choix entre, continuer le combat ici et conserver mes étoiles ou bien faire quelque chose ailleurs", résume-t-il. Ce père de trois garçons va donc, après mûre réflexion, reprendre en septembre la brasserie Malthazar dans le quartier du Vieux-Port à Marseille.
Ce choix ne surprend pas ses proches. "Il a eu les titres qu'il voulait et il n'a plus envie de se mettre la pression tout le temps. Aujourd'hui, il tourne la page, ce qui va lui permettre de profiter des choses de manière plus paisible", explique M. Etchebest.
A 20 ans, son CAP de cuisinier en poche, ce passionné de grosses cylindrées, qui a un temps caressé le désir de devenir gendarme motocycliste mais que son père aurait bien vu expert-comptable, a quitté la cité phocéenne pour faire ses armes.
Il oeuvre à Bordeaux, notamment pour le club de football des Girondins, puis part à Toulouse chez Dominique Toulousy avant de passer "quatre ans exceptionnels" chez Troisgros à Roanne (Gironde) et de décrocher une première étoile en 2001 à Perpignan.
Aujourd'hui encore, son accent chantant et sa cuisine méridionale restent la preuve de son attachement à la ville "où l'on fait les meilleures pizzas du monde" et dont il est resté profondément nostalgique.