La société a également annoncé le retrait de sa demande de cessation de paiement.
Mérignac, l'avenir de néo-sécurité en question
La société est menacée, du coup des centaines d'emploi aussi en Gironde.
Alors qu'un préavis de grève a été déposé pour jeudi dans une douzaine d'entreprises de
sécurité privée et incendie, dont Neo Sécurité, le PDG de l'entreprise annonce jeudi matin son départ et le retrait de sa demande de cessation de paiement.
En Gironde, 200 salariés de Neo Sécurité travaillent à Mérignac. Cent cinquante autres à Pau. Le dossier est très sensible en pleine élection présidentielle, depuis le SOS lancé par son directeur la semaine dernière. Un directeur très décrié en interne. Les syndicats dénoncent une gestion "douteuse" ou "hasardeuse" du patron, mettant en avant les salaires "extravagants" des dirigeants et les frais de structure du siège social.
Juste avant le second tour de la présidentielle, le spécialiste du gardiennage, faisait appel à l'Etat pour éviter la plus grosse faillite du quinquennat : 5.000 salariés menacés. Neo Sécurité a pour l'instant obtenu la suspension provisoire des charges fiscales et sociales (40 millions).
Le cabinet français d'expertise-comptable Fiducial, pourrait reprendre la société en conservant la totalité des emplois. Le Syndicat national des entreprises de sécurité propose une autre solution : la reprise groupée par une partie de ses entreprises adhérentes. Mais ce choix pourrait détruire environ 1 000 emplois.