L'urgentiste de Bayonne a été mis en examen hier à trois nouvelles reprises.
Le Docteur Bonnemaison réagit à sa mise en examen
de nouveau mis en examen dans trois cas pour "empoisonnement", le docteur Bonnemaison a répondu aux questions des journalistes de France 3 Euskal Herri. Il explique que la possibilité de vivre sous contrôle judiciaire en pays Basque est un soulagement.
Le Dr Bonnemaison, qui est libre sous contrôle judiciaire, a été auditionné hier après-midi par les juges d'instruction du palais de Justice de Bayonne, Laurent Tignol et Anne Francavilla.
Il avait été mis en examen le 12 août pour quatre cas d"empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", des patients très malades dont il aurait abrégé la vie à l'hôpital de Bayonne, est aussi soupçonné de cinq autres cas d'euthanasie, versés au dossier d'instruction par le parquet de Bayonne au cours des quatre derniers mois.
Il est donc désormais mis en examen pour sept suspicions d'euthanasie sur neuf.
Le 5 septembre, le parquet de Bayonne avec pris un réquisitoire supplétif pour trois de ces cas, suivi le 22 septembre par un autre pour un huitième cas.
Enfin, une enquête préliminaire a été diligentée à l'automne pour un neuvième cas suspect, dénoncé par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Ce cas a fait l'objet le 22 décembre d'un nouveau réquisitoire supplétif du parquet.
A ce jour, une seule famille d'une patiente décédée à l'hôpital de Bayonne s'est portée partie civile contre le Dr Nicolas Bonnemaison.
Depuis le 1er janvier, le praticien, qui a notamment l'interdiction d'entrer en contact avec des membres de son ancien service à l'hôpital de Bayonne, peut à nouveau résider dans le département des Pyrénées-Atlantiques après un assouplissement de son contrôle judiciaire.
>>>Une mesure qui le soulage, comme il l'a confié à nos confrères de France 3 Euskal Herri, à découvrir ci-contre.