À l’appel d’une intersyndicale, une journée d'action est organisée ce 17 septembre. En Haute-Vienne, un mouvement de grève affecte un laboratoire d'analyse, 200 personnes ont manifesté à Limoges et en Corrèze, les Borg Warner sont sur le pont.
CGT, FSU et Solidaires ont lancé un appel à la grève ce jeudi 17 septembre partout en France. Parmi les revendications : hausses de salaires et augmentation du SMIC, réduction du temps de travail. Les syndicats veulent également montrer leur désaccord avec le plan de relance du gouvernement.
Mobilisation chez Borg Warner
C'est la préoccupation sociale du moment en Corrèze avec la fermeture annoncée de l'usine BorgWarner. "On avait dit qu'on serait là en septembre pour défendre notre emploi. C'est normal qu'on soit présent aujourd'hui. Plus que trois mois à faire ce qu'il faut pour pérenniser notre site", comment ce représentant du personnel.
BorgWarner emploie 368 salariés sur le site de Tulle. L'usine doit fermer ses portes en mars 2022.
Manifestation à Limoges
Ce jeudi matin, à Limoges, environ 200 personnes ont répondu à l'appel des syndicats, et se sont rassemblées Carrefour Tourny.Les labos aussi...
Journée d'action dans les laboratoires d'analyse Astralab du Limousin. Les sites d'Ussel, de Saint-Junien et de Limoges sont touchés par un mouvement de grève et des débrayages. Les revendications portent sur les conditions de travail et les salaires. Les grévistes réclament une prime Covid de 1 500 euros pour tous et une augmentation de 200 € net. A Limoges, le laboratoire emploie une centaine de personnes. Une partie seulement de ces employés a touché la "prime Macron" qui peut aller jusqu'à 350 euros.Les salariés, qui participent aux tests Covid, touchent 1,25 € brut par test PCR et exigent une revalorisation à 2 €. Ils réclament également des embauches. Il y aurait actuellement, au moins 2 000 tests par jour en attente d’analyses, faute de personnel et de matériel suffisants. Une réunion des instances la semaine dernière n’a pas permis de répondre à ces revendications.
Si le mouvement de protestation devait se poursuivre, les salariés en grève pourraient se voir réquisitionner par la préfecture. Le laboratoire Astralab appartient au groupe Eimer Bio Group LCD depuis 3 ans.