Aujourd'hui un peu partout en France une grande opération de vaccination a été organisée. Exemple à Tulle ou près de 600 personnes seront vaccinées ce week-end des 6 et 7 mars 2021.
Une file d'attente ce matin devant le centre de secours de Tulle transformé en centre de vaccination. Les personnes qui seront vaccinées ce week-end ont pris rendez-vous hier ou ont été contactées, et là au moins pas de standard téléphonique saturé, pas de désistement non plus, les futurs vaccinés arrivent même souvent en avance. Une attente qu'ils vont occuper à remplir quelques formulaires :
"On donne a chaque personne un consentement pour la vaccination, un questionnaire de santé sur leurs antécédents, ils le reprendront bien entendu avec un medecin, on les aide si besoin, on leur prend la température bien sûr, ensuite ils attendent, puis sont reçus par un médecin pour refaire le point et aller se faire vacciner" explique Magalie Brousse, secrétaire médicale au SDIS 19.
Dans le gymnase, l'organisation est quasi miltaire, plus de 50 pompiers vont se relayer tout le week-end, comme le précise le Colonel Stéphane Calimache, directeur adjoint du SDIS Corrèze : "Nous avons des médecins et des infirmiers pour la partie médicale et paramédicale, nous avons également mobilisé des sapeurs-pompiers pour assurer toute la logistique, ainsi que des personnels administratifs et techniques pour les tâches administratives."
Le vaccin injecté est celui du laboratoire AstraZeneca, il n'a pas vraiment bonne presse, réputé moins efficace pour les personnes âgées, moins protecteur que le Pfizer ou le Moderna, présentant plus d'effets secondaires, mais pas question de faire les difficiles. Catherine Fargearel cumule les facteurs de risque, elle n'est pas spécialement pro vaccination, mais elle en a assez, alors manche remontée, épaule dénudée, elle attend l'injection et nous confie : "je veux sotir un peu, j'en ai un peu marre d'être confinée, j'ai envie d'un peu de liberté !"
L'accélération tant espérée du plan vaccinal, les personnes présentes aujourd'hui en voient la concrétisation. Ils ont connu les embouteillages téléphoniques ou les dates impossibles, là enfin c'est fait ! Bruno Berger n'a que
48 ans, mais il a choisi de se faire vacciner ce week-end : "Il est important de le faire, il faut pouvoir protéger les autres et se protéger soi-même. Je me sens rassuré."
On vaccine maintenant 7 jours sur 7, un peu partout. Les pharmaciens devraient s'y mettre dans une semaine.