L'accusé se suicide à Bordeaux avant son procès pour séquestration, viol et torture

Udo Pock, un allemand de 61 ans, devait être jugé aux Assises de la Gironde pour séquestration et viol avec torture ou barbarie d'une agricultrice installée à Agonac en Dordogne. Il avait ingurgité des médicaments la veille de son procès, le 7 octobre. Il est décédé vendredi dernier. 

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C'est le quotidien Sud-Ouest qui a révélé l'information ce matin. 

Udo Pock, poursuivi pour viol avec torture ou actes de barbarie, arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire et vol avec violence, est décédé. Il n'y aura donc pas de procès. L'action publique s'éteint.

Ce ressortissant allemand était venu travailler dans une ferme de Dordogne en 2013, suite à une annonce de la propriétaire, allemande elle aussi, cherchant de la main d'oeuvre.

L'homme aurait agressé cette agricultrice de 51 ans quelques semaines après son arrivée, la violant et lui faisant subir des sévices de façon répétée.

Elle était parvenu à s'échapper après un accident de voiture qu'elle avait réussi à provoquer lors d'un déplacement dans le Médoc en Gironde en juin 2013. Les gendarmes l'ont vu arriver, très choquée, une corde enroulée autour du cou. Ils ont très vite interpellé son bourreau.
 
Udo Pock a nié à plusieurs reprises les faits qui lui étaient reprochés, évoquant des "jeux sexuels" avec l'agricultrice. Il encourrait la réclusion criminelle à perpétuité.

Son procès devait débuter le 7 octobre, pour trois jours, aux Assises de la Gironde. Mais la veille, il avait été retrouvé inconscient dans sa cellule de la maison d'arrêt de Gradignan. Il avait été hospitalisé dans un état jugé inquiétant.

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