Formé au CEP Saint-Benoit, Earvin N'Gapeth a été entendu. Il est soupçonné d'avoir agressé un contrôleur dans le TGV Paris-Bordeaux à la gare Montparnasse,
L'ancien joueur du CEP Saint Benoit Earvin N'Gapeth a été entendu par la police mardi à Paris; le joueur de l'équipe de France de volley-ball est soupçonné d'avoir agressé un contrôleur d'un TGV Paris-Bordeaux à la gare Montparnasse.La fédération française de volley-ball a toutefois précisé que N'Gapeth rentrait à Poitiers, où réside sa famille : "il n'était plus dans le cadre de l'équipe de France, mais dans le cadre personnel", a détaillé la FFVB.
La SNCF a confirmé l'agression d'un contrôleur et a indiqué à l'AFP qu'elle avait déposé plainte. Selon une source proche de l'enquête, le joueur aurait demandé au contrôleur de retarder le départ du TGV pour attendre l'un de ses amis, en retard. La discussion se serait envenimée et le joueur aurait alors frappé le contrôleur.
Le contrôleur agressé travaillait sur la ligne TGV Paris-Bordeaux, a précisé à francetv info Séverine Rizzi, responsable de la CGT-Cheminots à la gare de Bordeaux (Gironde). Suite à cette agression, les contrôleurs bordelais auraient décidé d'exercer leur droit de retrait précise-t-elle, car "en quinze jours, c'est la deuxième agression sur cette ligne".
L'équipe de France de volley a remporté dimanche au Brésil le premier titre international de son histoire, la Ligue mondiale.
Earvin N'Gapeth, formé au CEP Saint-Benoit, avait été sacré meilleur joueur de la compétition.
En décembre 2014, l'international tricolore, qui a grandi à Poitiers, avait été condamné à trois mois de prison avec sursis pour une rixe. Le joueur avait fait appel de sa condamnation.