Deux militants sont en grève de la faim : une militante du réseau de défense des animaux Animavie et le président de l'association protestent ainsi depuis quinze jours contre une corrida prévue le 24 août à Mimizan, dans les Landes.
Les deux militants, installés dans un camping de Mimizan , ont déjà perdu au moins sept kilos depuis le 31 juillet et le 1er août respectivement, et les résultats d'analyse reçus mercredi montrent "des carences", selon le président, Christophe Leprêtre.
Ils voudraient convaincre ainsi le maire de la commune, Christian Plantier, à interdire la corrida du 24 août, au cours de laquelle six toros devraient être toréés et mis à mort. Mimizan a introduit la corrida dans la commune en 2011. Or, l'article 521-1 du Code pénal, qui réprime les sévices sur animaux, prévoit deux exceptions, les corridas et les combats de coqs, et, pour les corridas, dans les endroits où "une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". Pour les militants anti-corrida,la notion de "tradition locale ininterrompue" est inopérante à Biscarosse où elle n'existait pas avant 2011.