Une version de cette pétition est consultable en ligne :
Dans le viseur notamment, des taux élevés de métabolites de pesticides. Sont pointés du doigt les cultures intensives de maïs, présentes sur de nombreuses communes du département.
A Villeneuve-de-Marsan, des mesures ont déjà été mises en place pour limiter la pollution des nappes. Des filtres à charbon mobiles du Syndicat d'équipement des communes (SYDEC) ou des machines à désherbage mécanique de la Coopérative d'utilisation du matériel agricole (CUMA) des Landes, à découvrir dans ce reportage :
Pour l'ARS, la situation n'est pas critique
L'Agence régionale de santé veut toutefois calmer les esprits au sujet de la pollution de l'eau potable : dans ce communiqué, qui date d'avril 2017, il rappelle que
Les concentrations maximales mesurées dans les eaux potables des Landes pour ces substances [l’alachlore et métolachlore] sont inférieures à 3 microgrammes /L. Elles se situent bien en-deçà des « valeurs sanitaires maximales » fixées respectivement à 50 microgrammes /L et 510 microgrammes /L pour les produits de dégradation de l’alachlore et du métolachlore.
Il concède malgré tout à un "dépassement de norme qui ne peut pas perdurer". En effet, les conséquences à long terme des pesticides sur la santé sont encore méconnues, comme précisé dans ce rapport de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).
A l'heure actuelle, un landais sur cinq est concerné par la pollution de l'eau par les pesticides et herbicides.