Elles ont été vues à Capbreton, Mimizan ou encore à Lit-et-Mixe. Les spécialistes alertent sur leur dangerosité car les physalies peuvent brûler plusieurs semaines après leur échouage sur le sable, et même provoquer un arrêt cardiaque.
Elles sont retour sur nos plages. Leur couleur bleutée et leur forme étonnante peuvent attirer les curieux, pourtant il faut éviter de les toucher à mains nues !
VIDEO : voir le reportage sur les physalies écouées sur les plages landaises.
Très urticantes mêmes mortes
On les surnomme aussi '"galère portugaise" ou vessie de mer. Les
Il y en a beaucoup sur cette plage. Je fais très attention que mon jeune chiot n'en mange pas une !
Une promeneuse à Capbreton dans les LandesFrance 3 Aquitaine
Cette espèce peut se révéler très dangereuse, au mieux, elle génère de grosses brûlures, mais cela peut aller jusqu’à la mort par arrêt cardiaque chez les personnes les plus sensibles.
Des physalies ont été observées également sur les côtes de Charente-Maritime et en Vendée.
La tentacule de la physalie peut mesurer jusqu'à 50 mètres. Et elle est très urticante, sa brûlure est plus intense que celle de la méduse.
Laëtitia Odinot, spécialiste méduses à l'aquarium de BiarritzFrance 3 Aquitaine
Poussées par le vent marin
Les physalies sont probablement remontées avec le régime de vents observé depuis quelques temps et les dernières tempêtes en mer.
"On les trouve plutôt dans la partie Atlantique tropical, mais quand il y a du vent, une partie de la colonie est déportée et vient s'échouer sur nos côtes. C'est assez rare, mais cela arrive de temps en temps", selon Laëtitia Odinot, experte en méduses à l'aquarium de Biarritz.
"C'est grâce (ou à cause) d'elles que le choc anaphylactique a été mis en évidence par les scientifiques !", rappelle le Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde dans un post Facebook sur les physalies du 4 janvier 2023.
►Carte de la plage du Prévent à Capbreton (sud des Landes) où des physalies se sont échouées ces derniers jours.
L’ARS Nouvelle-Aquitaine avait mis en place un dispositif de signalement à partir de 2008. Dispositif stoppé en 2017 suite à l’arrêt des signalements.