Alors que de nombreux enfants n'ont pas pu apprendre à nager depuis le début de la crise sanitaire et la fermeture des piscines, la mairie de Pouillon, dans les Landes, propose des cours gratuits aux enfants durant l'été.
Sous les yeux vigilants du maître-nageur Serge Mabille, Léo, Manon, et les autres, se jettent à l'eau.
Ces enfants scolarisés à Pouillon, dans les Landes, profitent cet été de cours de natation gratuits. Et ils adorent ça. "On a appris à faire le dos crawlé, puis la grenouille, mettre la tête sous l'eau si on voulait..." énumère Léo, 9 ans. "Je suis contente d'apprendre à nager", renchérit Manon, 9 ans.
Eviter les noyades
Pendant la crise sanitaire, de nombreuses piscines ont été fermées, et beaucoup d'enfants n'ont pas pu apprendre à nager. Pour prévenir les risques de noyade, la mairie de Pouillon a donc décidé d'offrir ces leçons aux enfants de la commune, comme le détaille le maire Patrick Vilhem.
"C'est indispensable qu'un enfant sache nager", rappelle-t-il. "Il faut que quand, pour une raison quelconque, il tombe dans une piscine ou ailleurs, il puisse s'en sortir."
Parents et grands-parents rassurés
"On a une piscine à la maison, et pour moi, c'est nécessaire que les enfants sachent nager, ou au moins se débrouiller, savoir sortir de l'eau au cas ou il y a une chute ou autre ", estime Isabelle Girardot, grand-mère d'un élève. "Ça lui donne confiance, car elle a peur de l'eau", réagit Nina Sudrie, mère d'une future nageuse.
Ces cours sont proposés aux enfants de 6 à 11 ans domiciliés dans le village ou scolarisés à l'école élémentaire de Pouillon, et consistent en dix séances de 1 heure gratuite pour apprendre à nager, jusqu'au 27 août, à la piscine municipale.
Il reste actuellement 4 places pour le mois d'août, indique la mairie. Pour en profiter, inscription en mairie ou par téléphone au 05.58.98.21.62.
→ regardez le reportage d'Alexandre Perrin et Laurent Montiel :
En le 1er juin et le 5 juillet dernier, plus de 300 noyades accidentelles (ayant entrainé 79 décès) sont survenues en France, dont 22 en Nouvelle-Aquitaine. Des chiffres plus élevés que les années précédentes, alertent les pouvoirs publics.