Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé une pause dans les grands chantiers de lignes à grande vitesse. Une douche froide pour les défenseurs de la LGV Limoges-Poitiers. Les élus locaux demandent des comptes.
Emmanuel Macron veut faire une pause dans la construction des lignes à grande vitesse.
Le président de la République privilégie les "transports du quotidien".
Si Bordeaux s’est rapproché de Paris, la LGV Limoges-Poitiers n’est donc clairement plus sur les rails.
En Haute-Vienne, les élus sont amers : les collectivités locales ont participé au financement d'études coûteuses.
Pour l'agglomération Limoges Métropole, cela représente presque 3 millions d'euros. Son président Gérard Vandenbroucke demande maintenant le remboursement de cette somme, mais "sans illusion majeure".
Le premier adjoint au maire de Limoges Guillaume Guérin parle lui de "mépris" : "ça fait des décennies qu’on prend les contribuables limougeauds pour des vaches à lait"