La Procureure d'Agen demande la requalification des faits de harcèlement moral en violence volontaire. Les témoignages font état de gestes brusques et violence psychologique. Les 3 prévenues nient ce qui leur est reproché.
Les témoignages font état de "douche forcé à une femme de 101 ans", "d'interdiction d'accès à des effets personnels pour un pensionnaire qui portait des vêtement souillés, et surtout des "gestes brusques et de la violence psychologique".
Des témoignages concordants des résidents, des familles, du personnel. Voilà ce qui a conduit le directeur de l'établissement de Fumel à dénoncer ces faits.
Sur le banc des accusées : 3 femmes qui ont travaillé durant plusieurs années dans cet EHPAD au sein de l'hôpital de Fumel (47). L'une est aide-soignante au moment des faits. Elle a perdu depuis son statut de fonctionnaire. Les deux autres sont en contrat à durée déterminée ( CDD ) non renouvelés.
Les 3 prévenues sont dans le déni total. Plutôt sur le thème du complot, de la vengeance. Elles remettent en cause les témoignages des pensionnaires "vulnérables". Justement au titre de leur vulnérabilité.
L'avocat de l'aide-soignante précise :
Depuis toutes ces années, elles vont mal. Ma cliente est en dépression suite à ces accusations.
Les avocates de la défense "dénoncent des témoignages exclusivement à charge". La défense demande la relaxe.
Le dossier est vide. Il y a des collègues qui à la demande de l'hôpital ont fait des témoignages peu crédibles mais qui ont été suffisants pour amener nos clientes devant le tribunal.
Pour la partie civile qui représente l'hôpital, ce n'est pas le moment de faire le procès de l'hôpital.
La Procureure d'Agen demande que soit prononcée un peine importante avec une interdiction définitive d'exercer et une peine de 8 ans d'emprisonnement avec sursis. Elle réclame aussi la requalification des faits pour dégradation en violence volontaireLe jugement a été émis en délibéré au 26 mars.
