La chambre d'agriculture prend les devants : elle ne veut pas entendre parler d'abattage massif comme chez les voisins landais.
Patrick Franken, de la coordination rurale 47, n'a plus confiance dans ces méthodes d'abattage massif. Donc son syndicat qui est aussi à la tête de la chambre d'agriculture du département prend les devants face aux décisions qui pourraient voir le jour du côté des autorités sanitaires. C'est Non ! Pas d'abattage systématique dans les élevages situés entre 1 et 3 kilomètres d'un foyer. Patrick Franken affirme :
Cette méthode utilisée depuis un mois n'a pas fait ses preuves.
Alors pas question de laisser les élevages se vider d'animaux sains. Le traumatisme est trop grand. Le syndicaliste demande instamment que d'autres solutions, d'autres pistes soient étudiées. Cette prise de position est le signe d'une crise de confiance avec les procédés utilisés il y a un an et plus récemment. Le Lot-et-Garonne est pour l'heure beaucoup moins touché que le département voisin des Landes qui s'est engagé dans un abattage partiel mais malgré tout massif des palmipèdes : 360 000 canards situés à l'ouest du département sont euthanasiés, les autres ne seront pas remplacés dans les élevages. Décision prise la semaine dernière.