Grippe aviaire : un deuxième foyer détecté dans un élevage de canards des Landes

Une semaine après l’identification d’un premier foyer de grippe aviaire dans un élevage de Saint Etienne d’Orthe dans les Landes, un deuxième foyer de la maladie a été mis en évidence, le 13 novembre dans la même commune, également dans un élevage de canards pourtant vaccinés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La grippe aviaire a une nouvelle fois frappé dans les Landes. Ce 14 novembre, c'est une nouvelle fois un élevage de Saint Etienne d'Orthe qui est touché, annonce la préfecture. Conformément à la réglementation, ces animaux d'un autre élevage de Saint Etienne d'Orthe avaient  pourtant été vaccinés contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).

6 000 animaux euthanasiés

Cette détection intervient une semaine après une première détection dans la même commune. C'est pourquoi, une enquête épidémiologique est actuellement menée par les services de la DDETSPP (Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations), "pour déterminer notamment si des liens épidémiologiques existent entre les deux foyers".

La préfecture landaise indique que pour prévenir la propagation du virus, "une opération d'euthanasie des 6 000 animaux présents dans l’élevage est mise en œuvre dès ce 14 novembre". Elle assure que les services de l’État, et notamment les personnels de la DDETSPP, "sont mobilisés aux côtés de l’éleveur depuis la déclaration du foyer", notamment au moment de l'abattage.

Dans ce contexte, la préfète, Françoise Tahéri, renouvelle "son appel au strict respect, par chaque acteur de la filière, de l’ensemble des mesures de biosécurité et de surveillance relevant de sa
responsabilité".

Risque maximum

Cette deuxième identification dans les Landes intervient dans un contexte d’élévation toute récente du niveau de risque épizootique (à son niveau maximum en métropole) depuis le 9 novembre. Une situation due, d'après le communiqué de la préfecture des Landes, à une "dynamique forte et persistante de la circulation du virus dans la faune sauvage en Europe, notamment migratrice dans les couloirs de migration traversant la France".
Malgré la présence de la grippe aviaire, on rappelle également que "la consommation de viande, de foie gras et d'œufs ne présente aucun risque pour la santé humaine".

Un zonage sous contrôle

La préfecture rappelle que le périmètre de surveillance reste le même, selon l’arrêté préfectoral du 7 novembre 2024, autour du premier foyer demeure applicable, sans modification :

  • une zone de protection, dans le rayon de 3 km du premier foyer, concerne 8 communes
    landaises (Orist, Pey, Port-de-Lanne, Saint-Etienne-d'Orthe, Saint-Jean-de-Marsacq, Saint-Lon-Les-Mines, Sainte-Marie-de-Gosse et Saint-Martin-de-Hinx).
  • une zone de surveillance, dans le rayon de 10 km de ce foyer, concerne 20 communes
    landaises Bélus, Biarrotte, Biaudos, Cagnotte, Cauneille, Hastingues, Heugas, Josse, Oeyregave, Orthevielle, Peyrehorade, Rivière-Saas-et-Gourby, Saint-André-de-Seignanx, Saint-Geours-de-Maremne, Saint-Laurent-de-Gosse, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saubrigues, Saubusse, Siest et Tercis-les-Bains).

Sachant que dans ces zones, "tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques". Sont interdits tous "mouvements de volailles et d’autres oiseaux captifs, et toute mise en place de nouveaux animaux de ce type", sauf dérogation accordée par les services de l’État.
Des autocontrôles sont "rendus obligatoires par arrêté préfectoral" en vue de renforcer la surveillance du virus IAHP.

Ces mesures complètent la protection apportée par le dispositif vaccinal déployé dans les élevages depuis octobre 2023. Elles visent prioritairement à prévenir l’introduction du virus depuis la faune sauvage et par les activités humaines.

Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information