C'était le dernier débat en soirée. L'entretien de Benoit Poelvoorde, parrain de la 3e édition du Festival international du journalisme. L'acteur et humoriste belge a inversé les rôles. C'est lui qui a interviewé la journaliste Sonia Devillers. Echange décalé mais pertinent sur les médias.
Quand Gérard Davet Fabrice Lhomme ont contacté Benoît Poelvoorde au nom du groupe le Monde pour parrainer le Festival international du journalisme, l'acteur a pensé qu'ils "avaient eu une idée vraiment saugrenue. Du coup, j'ai immédiatement donné mon accord" écrit-il sur le site du Festival.
Benoît Poelvoorde aime jouer les benêts. Mais sous ses faux airs, c'est un amateur éclairé des médias qui cite Antoine Blondin, journaliste écrivain. Pendant une heure, sous un soleil de plomb, il a débattu avec Sonia Devillers, journaliste à France Inter.
Benoît Poelvoorde ne regarde pas la télévision, il l'écoute.Il y a quelque chose de gracieux dans ce métier de journaliste : rendre compte sans objectivité.
Et de s'interroger : "A-t-on besoin de romanesque dans le journalisme ? "J'ai toujours l'impression que la réponse m'est livrée dans le sujet et çà m'angoisse.
L'une des plus grandes difficultés du journalisme, c'est que les écrivains sont des journalistes. Alors qu'aujourd'hui n'importe quel connard écrit un bouquin, sur un événement qu'il a vu avant de savoir écrire
Quelques petites phrases de Benoit Poelvoorde (sorties de leur contexte)
Vanity Fair? "Tu peux même pas te torcher le cul avec, c'est trop glacé""Le cinéma, c'est comme le foot. C'est un monde de parvenus".
"Il faut garder son jardin secret ou en faire un métier".