Du 12 au 14 juillet, le petit village de Couthures-sur-Garonne se transforme pour accueillir la quatrième édition du Festival International de Journalisme. Au bord de la Garonne ou au milieu d'un verger : le cadre est idéal pour parler environnement.
Le festival international de journalisme se met au vert. Pour la quatrième année, les grands thèmes qui animent notre société s'invitent dans la petite commune de Couthures-sur-Garonne. Cette année, l'environnement occupe naturellement une grande place dans les débats.Actualité brûlante
Dans les rues, les jeunes manifestent leurs inquiétudes quant à l'avenir de la planète. Dans les médias, la question du réchauffement climatique prend toujours plus de place. Et dans les esprits, la conscience écologique se développe, qu'elle soit individuelle, collective ou politique."L'urgence écologique et moi" : c'est autour de cette formule que journalistes, militants, politiques, économistes et citoyens se réunissent, discutent. Le réchauffement climatique inquiète, questionne et divise : les rendez-vous organisés donnent des pistes de réflexions aux festivaliers avertis ou curieux.
Passage à l'acte
"En 2019, les gens ont conscience de l’impact de notre mode de vie sur l'environnement. Aujourd'hui, on est dans le passage à l'acte", se réjouit Jérémie Pichon, militant et auteur de "Famille zéro déchet".Vendredi après-midi, il a co-animé le débat "Manger, un nouvel engagement". Local, de saison, bio, et si la lutte contre le réchauffement climatique passait aussi par l'assiette et par le choix des consommateurs ? Sans trop de suspens, la réponse est oui. Mais maintenant l'enjeu est de démocratiser ces comportements éco-responsables pour une société plus vertes et plus juste.
L'écologie, une affaire de riche ?
Si la pollution des océans, la hausse des températures et la déforestation affolent certains, l'écologie concerne-t-elle tout le monde ? C'est la question à laquelle Cécile Duflot, directrice d'Oxfam, et ancienne leader des Verts, ancienne ministre, Olivier Razemon, journaliste et Aurore Lalucq, économiste écologique, ont tenté de répondre.
Il est parfois difficile d'allier conscience écologique et impératifs de la vie. "Quand on habite dans un petit village du Lot-et-Garonne, c'est impossible de se passer de la voiture", lance une festivalière. Co-voiturage, transports en commun,... Quelques solutions sont évoquées sans vraiment trouver la solution miracle pour aller travailler avec un mode de transport vert.
La vraie problématique est alors soulevée : les citoyens ne sont pas égaux face à l'urgence climatique.