Une semaine après l'assassinat d'un couple à Foulayronnes (Lot-et-Garonne), la solidarité s'organise. La mairie a lancé un appel aux dons via un site de financement participatif pour aider les deux orphelins du couple, âgés de cinq et dix ans. Plus de 10 000 euros ont été récoltés.
Les internautes ont répondu présent. Trois jours après le lancement d'une collecte par la mairie de Foulayronnes, plus de 10 000 euros ont été promis aux deux jeunes enfants d'un couple abattu la semaine dernière dans la commune.
« Nous avons eu une aflluence de mails, d'appels téléphoniques, pour demander ce que l'on pouvait faire pour aider les enfants. Donc nous avons réfléchi et lancé cette page » , explique le maire de Foulayronnes, Bruno Dubos.
« Cette action a pour but de permettre à ces petits anges de pouvoir affronter les difficultés de la vie. Merci d'avance pour votre participation, les sommes seront intégralement reversées aux enfants de Stéphanie et Éric. Vous pouvez laisser vos messages de soutien que nous imprimerons et associerons au livre de condoléances remis à la famille. » est-il précisé sur la page d'appel aux dons (en lien ici).
Plus de 300 personnes ont déjà contribué à la cagnotte ce mecredi à 11 heures.
Le rappel des faits :
Un couple a été tué par balles mercredi 2 décembre vers 8 h 30 en présence de ses deux enfants, âgés de 5 et 10 ans. Alertés par l'un d'eux, qui a été témoin du meurtre, les gendarmes ont découvert les corps des parents, Stéphanie Marcassa et Eric Simon, tous deux âgés de 42 ans, gisant sur le sol, devant le garage de la maison.
Après 24 heures de cavale, une ancien employé d'Eric Simon, Jean-Claude Petitfaux a été interpellé sans opposer de résistance le 3 décembre, sur le parking d'un supermarché d'Agen, situé seulement à une centaine de mètres du site de la société Seg-Fayat (filiale du groupe de BTP Fayat) dirigée par Eric Simon.
Mis en examen et incarcéré vendredi soir pour le double meurtre, Jean-Claude Petitfaux s'est pendu dans sa cellule à la maison d'arrêt d'Agen samedi dans la soirée, après être passé aux aveux.