Alors que les obsèques du jeune Espoir du Stade Français Nicolas Chauvin se déroulaient ce mercredi 19 décembre, l'entraîneur du SU Agen cherche d'autres alternatives au double plaquage, qui a déjà causé la mort de deux joueurs en 2018.
Le rugby, un sport trop violent ? Pour certains acteurs du monde du ballon ovale, la réponse est oui. C'est le cas d'Alain Garcia, entraîneur de l'équipe Espoirs du SU Agen.Deux morts suite à des plaquages
Cette réflexion a pris tout son sens lors du terrible événement qui s'est déroulé le dimanche 9 décembre, à Bègles. En effet, lors d'un match entre les Espoirs du Stade Français et ceux de Bordeaux-Bègles, le jeune Nicolas Chauvin, 19 ans, s'est éteint suite à un traumatisme cervical subi lors d'un plaquage.L'hommage à Nicolas Chauvin
— Stade Français Paris (@SFParisRugby) 14 décembre 2018
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C'est le deuxième décès qui survient après un plaquage cette année. En effet, en août 2018, Louis Fajfrowski, joueur à Aurillac, est mort après un accident lors d'un match amical de Pro D2 contre Rodez. Il avait subi un plaquage appuyé à mi hauteur, mais les conclusions de l'autopsie révélaient que le joueur avait déjà un coeur fragilisé.
Nouvelles méthodes
Suite à la mort de Nicolas Chauvin, Alain Garcia ne pouvait plus continuer son entraînement comme si de rien n'était. Il a décidé de laisser tomber le double plaquage.Je me voyais mal reproduire des séquences d'entraînement sur ce thème là. C'est une position personnelle induite par les discussions avec le staff technique.
Il a donc demandé à ses joueurs d'arrêter d'utiliser cette technique, et cherche actuellement d'autres méthodes moins violentes pour arrêter le porteur du ballon. Une initiative qui pourrait être suivie par d'autres entraîneurs, et ainsi éviter de nouveaux drames.