L'ensemble des salariés sont en grève aujourd'hui. Une façon de montrer leur désapprobation alors que la direction se présente devant le Tribunal de commerce de Chambéry, siège social de l'entreprise MetalTemple. Quatre plans de sauvetage furent présentés aux élus, aucun n'a emporté leur faveur.
Les analyses des administrateurs judiciaires envisagent toutes des suppressions de poste, jusqu'à 140 salariés seraient concernés pas un licenciement. Les représentants syndicaux et du personnel ne l'entendent pas ainsi. Ils placent la barre à 71 personnes, les unes sous la forme d'un départ anticipé, les autres dans un plan de requalification des personnels. L'audience de cette journée est cruciale pour l'avenir de l'entreprise du Fumélois. Pour preuve, le personnel convaincu que son directeur de l'unité n'oeuvrait pas pour sauver l'outil de travail, en conséquence ce dernier est interdit de rentrer sur le site.
La direction générale n'a pas investi suffisamment dans le dialogue social, selon les représentants du personnel. Pour preuve, lors de nécessaires négociations précédant la mise en oeuvre du plan, sous couvert de soucis de santé de leur interlocuteur au siège social, les négociations se sont effectuées par la mise en oeuvre d'une visio-conférence. Sans aboutir !
Même l'intervention dans les négociations de représentants du Conseil Général et de la Région, puis le Préfet, n'a pas calmé les esprits de grévistes. Excédés, les salariés envisagent de renouveler une journée d'action, le 17 mars prochain, le site sera de nouveau totalement à l'arrêt. Les représentants du personnel menacent de venir troubler le bon déroulement des élections municipales le 23 mars prochain.
Le site de Fumel emploie 230 salariés, les représentants des salariés reprochent à la direction de ne pas avoir, encore à cette date, présenté de budget prévisionnel pour l'année 2014. Des clients ne font plus confiance à cette unité de manufacture en métallurgie, un important client, Carterpillar, a retiré ses commandes, des débouchés sont à étudier.