A deux jours du début du Festival Garorock à Marmande, les organisateurs sont plus que jamais axés sur la sécurité des festivaliers et des artistes.
Plaine de la Filhole ce mardi matin. Des dizaines de techniciens s'activent pour monter les scènes, préparer ce qui est le plus gros festival de musique du Sud-Ouest, le Festival Garorock.
Et ce qui occupe particulièrement les organisateurs cette année, c'est la sécurité. Celle des festivaliers et des musiciens. Ce sont en tout les 40 hectares de la plaine de la Filhole qu'il faut sécuriser.
Jeudi, jour d'ouverture de Garorock, tout doit être fin prêt, notamment pour le concert événement, celui de Muse. Il y aura plus de 20 000 sacs à fouiller à l'entrée du site. Et la gageure pour les organisateurs est d'opérer les contrôles tout en conservant une certaine fluidité dans l'accès à la plaine.
Un double niveau de sécurité a été mis en place : d'abord le filtre des gendarmes puis la fouille du personnel de Garorock. Le tout doublé de chiens renifleurs qui passeront régulièrement dans la foule à la recherche d'éventuels produits explosifs.
L'autre souci de l'organisation est l'évacuation rapide des spectateurs en cas d'intempérie. On se souvient qu'il ya deux ans, le festival avait du faire face aux orages.
On a réservé toutes les salles des fêtes des communes aux alentours pour l'évacuation s'il y a un souci
indique Ludovic Larbodie, le fondateur et organisateur de Garorock.
Dans la ville de Marmande, qui va voir sa population multipliée par 4 durant ces 4 jours, 12 agents municipaux patrouilleront armés de Taser afin de veiller à la tranquilité de la ville.
Une logistique à la hauteur de l'événement. Plus de 130 000 festivaliers sont attendus jusqu'à dimanche.
Le reportage de Marie-Pierre d'Abrigeon et Ludovic Cagnato