Les gendarmes démantèlent le campement installé sur le chantier d'un rond-point à Brax. Une trentaine de personnes occupaient le site depuis dix jours, opposés à la construction de la future technopole et de la future gare LGV. Le tribunal administratif avait ordonné leur expulsion jeudi dernier.
Sur les banderoles qu'ils avaient installé était inscrit : "contre les bétonneurs et leurs mondes" ou encore "résistance et sabotage".
Depuis Décembre dernier ils sont plusieurs dizaines à avoir investi le Lot-et-Garonne. Ils sont venus dénoncer une "urbanisation à outrance" et se sont installés là où une technopole doit être construite, dans une zone rurale au sud-est d'Agen.
Le premier chantier lié à cette technopole est celui d'un rond-point à Brax. Chantier bloqué depuis 10 jours, depuis qu'une trentaine d'entre eux y a installé un campement afin d'en perturber les travaux.
L'agglomération d'Agen, propriétaire du terrain, et la mairie de Brax avaient saisi la justice la semaine dernière pour demander leur explusion. Ce que le tribunal administratif a ordonné jeudi dernier.
Ce matin les gendarmes ont fait irruption sur le site et ont retiré tout le matériel installé.
En marche vers la COP 21
Dimanche matin, ces zadistes avaient organisé un rassemblement anti-LGV sur ce même site puisque la gare qui accueillera la future LGV sera construite non loin de là. Le rond-point aujourd'hui en chantier servira d'ailleurs à la desservir.
Certains ont décidé de marcher jusqu'à Paris en suivant le tracé de cette LGV. Un chantier qu'ils jugent dévastateur pour l'environnement. Ils comptent arriver pour l'ouverture de la COP 21 fin novembre. Ils seront à Bègles en Gironde, et à Bordeaux les 17 et 18 Octobre. Durant cette marche ils comptent recueillir les doléances des associations et des riverains opposés aux travaux de la LGV.
Ecoutez Denis, l'un des marcheurs :