Jacques Lajuncomme et son équipe ont l'intention de se rapprocher des clubs, de développer toutes les disciplines, de valoriser le surf féminin, le handi-surf, de s'engager pour la préservation de l'environnement et d'aider à trouver les futurs jeunes espoirs pour Tahiti 2024.
C'est une nouvelle ère qui commence à la fédération française de surf. Exit Jean-Luc Arassus qui présidait l'instance depuis 15 ans ( et reste président de la fédération européenne de surf) et était candidat à un nouveau mandat.
La majorité des clubs a voté cette fois-ci pour le biarrot Jacques Lajuncomme, trésorier du Côte des Basques Surf Club et membre du comité directeur de la fédération depuis 2016.
Ce surfer de 64 ans, chef d'entreprise, originaire de Dax, et ancien président de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine compte cinquante années de pratique sur les planches.
Un surf pour tous
Son projet "est celui de toute une équipe" souligne t-il. Il veut une fédération plus proche des clubs, de tous les clubs et de leurs 80 000 licenciés. "La société a changé, le surf a changé, il est temps de se rapprocher des clubs, de parler avec eux, de mettre en place des outils de concertation. On va le faire très rapidement, être une fédération de toutes les disciplines et de toutes les côtes".
Jacques Lajuncomme souhaite mettre sur un pied d'égalité l'ensemble des activités, qu'elles soient "dans les vagues ou sur les plans d'eau intérieurs". En clair, du bodysurf au stand-up paddle, aucune pratique ne devra être laissée de côté. C'est l'ambition du nouveau comité directeur du surf français. "La réalité des pratiquants, ce n'est pas que la compétition, il y a aussi la pratique loisir, plaisir, la fédération y adhérera et la favorisera".
Les Jeux Olympiques, un challenge à relever
Jacques Lajuncomme aura le privilège de diriger l'instance française alors que le surf devient sport olympique. "On va travailler avec les clubs et les entraîneurs pour aller chercher les meilleurs jeunes sur les plages et les amener vers la performance sportive" assure t-il. "On a en tête sur Paris 2024 d'aller chercher des médailles, ça c'est une certitude".
Outre le travail de détection, il compte accompagner les structures locales dans leurs démarches de digitalisation afin de les rendre plus visibles.
Le surf pour tous
Le nouveau président, qui a beaucoup oeuvré pour le développement du handi-surf ces dernières années, va continuer sur sa lancée. "On va donner encore plus de place au surf pour les personnes en situation de handicap, qu'elles soient handicapées moteur, psychique ou mental. On va poursuivre le travail sur l'inclusion".
Le surf féminin sera également un point fort que le comité directeur, composé de six femmes pour 8 hommes, souhaite mettre en valeur.
Enfin l'autre chantier qui sera mené sera celui des causes sociétales. "On a besoin d'envoyer des messages clairs sur les causes environnementales notamment. Et on le fera très vite".
Regardez le reportage de Perrine Durandeau et Manon Labat qui sont allées à la rencontre de Jacques Lajuncomme à Biarritz :