À un peu plus de six mois de son ouverture, la piscine du lac de Saint-Pardoux, d'une capacité de 300 à 900 personnes selon la saison, suscite enthousiasme ou inquiétude parmi les élus de la Haute-Vienne. Certains se sentent très éloignés du projet.
En visite mardi 11 octobre sur le site, Jean-Claude Leblois, le président du conseil départemental de la Haute-Vienne découvrait, la mine réjouie, l'avancée des travaux. Et pour cause : le budget de 17 millions d'euros et la date de livraison prévue au printemps 2017 - devraient être respectés. Une bonne nouvelle donc pour le président de la collectivité qui évoque des demandes de communes déjà très nombreuses pour la rentrée 2017.
Derrière un sourire affiché, quelques grincements de dents se font entendre en provenance des communes du nord du département. Exemple à Bellac où la distance pose un certain nombre de questions. Pour Thierry Spriet, adjoint au maire de Bellac, Saint-Pardoux se trouve à une demi-heure en car : les enfants vont donc perdre énormément de temps dans les transports, même si la municipalité compte, malgré tout, encourager les jeunes à se rendre à la piscine pour pratiquer la natation.
De son côté, Claude Peyronnet, ancien conseiller général de la Haute-Vienne reste amère concernant le choix retenu par le département. Ce dernier, qui avait proposé de construire "une piscine à Saint-Pardoux à huit millions et une piscine à Bellac à huit millions aussi", pense encore que ce choix aurait été le plus adapté pour satisfaire tout le monde.
Dans un plus de six mois, la future piscine du Lac de Saint Pardoux aura à charge d'appliquer la priorité nationale d'éducation à la nage pour la vingtaine d'établissements scolaires que compte le Nord du département.