Mercredi 14 se tenait le 1er jour du procès en appel de Claude Ducos, soupçonné d'avoir démembré le corps d'Alexandre Junca. Condamné à 3 ans de prison pour "recel et atteinte à l'intégrité d'un cadavre, destruction de preuve et non-dénonciation de crime", le retraité clame toujours son innocence.
"J'ai assumé, toi tu n'assumes rien. Tu n'as aucun respect pour la maman d'Alexandre", interpellait Mickael Baerhel, ce mercredi 14 décembre, lors du procès de Claude Ducos. Des 4 personnes condamnées dans cette affaire, Ducos est le seul à faire appel.
Condamné à perpétuité pour le meurtre d'Alexandre Junca en 2011, Mickael Baerhel est sorti de sa cellule pour une autition très attendue. Sur le banc des témoins, le meurtrier maintient sa version des faits : Claude Ducos est bien venu chercher le corps de l'adolescents. Quand il l'a ramené, 10 jours plus tard, il était en morceaux dans des sacs, qu'ils ont tous deux reversés dans le Gave de Pau.
En juin dernier, Claude Ducos a bien été reconnu coupable de "recel de cadavre, atteinte à l'intégrité d'un cadavre, destruction de preuve et non-dénonciation de crime", et condamné à 3 ans de prison. Pourtant, le chasseur retraité a toujours clamé son innocence, ce qu'il a continué à faire ce mercredi 14.
Sur son banc, il nie et se contredit. Lorsqu'on lui évoque les messages que lui a laissés Mickaël Baehrel sur son portable, il affirme "Je ne les ai pas écoutés". Pourtant, un relevé indique un appel de 55 secondes à sa messagerie. "Je ne sais pas", dit l'accusé.
"Il ment comme il respire !" s'est exclamé l'avocat général, exaspéré : "À chaque fois qu'on vous interroge sur un point précis, vous répondez à côté".
Le procès devrait durer trois jours, avec le rendu de la décision de justice ce vendredi 16 décembre.
► Le suivi du procès en direct par Elise Daycard :