Le ministre de l'Agriculture et des représentants des inspecteurs vétérinaires seront entendus par la commission parlementaire sur les abattoirs aujourd'hui et demain. Objectif : faire la lumière sur les mauvais traitements d'animaux, notamment au Pays basque, révélés récemment par des vidéos.
Après avoir entendu les responsables de l'association L214 hier et les directeurs des abattoirs d'Alès, du Vigan et de Mauléon-Licharre, les parlementaires reçoivent aujourd'hui et demain Stéphane Le Foll et les vétérinaires. On entre donc aujourd'hui dans la troisième semaine d'auditions. Elles se poursuivront jusqu'à la fin mai.L'association L214 avait remis en question l'efficacité des services vétérinaires, ceux-ci mettant en avant les priorités d'ordre sanitaire et les réductions d'effectifs. Le ministre de l'Agriculture sera lui interrogé sur le résultat de l'inspection nationale, ordonnée fin mars, après la diffusion de vidéos ayant fait scandale. Il devra aussi faire le point sur le plan sur le bien-être animal annoncé début avril et qui prévoit un délit de maltraitance envers les animaux pour les directeurs des abattoirs.
Ce plan prévoirait aussi l'instauration d'un référant bien-être animal dans chaque établissement, spécialement formé, et qui pourraient obtenir le statut de lanceur d'alerte tout en étant salarié de l'établissement. Un plan dans lequel les engagements de l'Etat ont été jugés décevants par l'association CIWF (Compassion in World Forming).