Des bottes de paille dispersées devant plusieurs perceptions.
La colère des éleveurs ne retombe pas après l’accord de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Sud.
Une action revendiquée par la Fdsea
Hasparren, Cambo, Saint Palais au Pays Basque, Mourenx, Monein, Orthez en Béarn.
Difficile de se rendre dans ces centres des impôts des Pyrénées Atlantiques, ce mercredi, sans enjamber les bottes de paille déposées devant les établissements.
Les actions menées dans la nuit de mardi à mercredi par les agriculteurs de la Fdsea portent un message clair :
"Le Mercosur, c’est la mort sûre ». Ce traité de libre-échange entre l’union européenne et les pays sud-américains (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
Les acteurs de la filière viande sont les plus inquiets.
Ils redoutent l’importation massive de viande ou de volaille qui ne respecte pas les mêmes règles sanitaires imposées en France ou en Europe et parlent de concurrence déloyale.
Action JA64/FDSEA64 contre les accords du CETA et du MERCOSUR hier soir sur plusieurs communes.#Mercosur pic.twitter.com/3HAEo2qdax
— JeunesAgriculteurs64 (@SyndicatJA64) 10 juillet 2019
Les quotas agricoles accordés aux Sud-Américains et la baisse des droits de douane, ne passent pas auprès de la profession. D’où ces banderoles affichées à Mourenx « Paysans sacrifiés consommateurs empoisonnés » ou encore « éleveurs assassinés, consommateurs en danger » à Monein.
La filière espère un retournement de situation.
L’accord entre l’UE et les pays du Mercosur doit encore être validé par les États membres pour entrer en vigueur.