Cinq mois après la violente agression d'un commerçant dans le quartier Saint Esprit, la municipalité de Bayonne prend des mesures pour tenter d'endiguer le sentiment d'insécurité des habitants et commerçants du quartier
Son agression avait ému tout un quartier. Fin août, parce qu'il avait demandé à un dealer de ne pas rester à proximité de son commerce, un restaurateur bayonnais de 53 ans était poignardé à l'abdomen.
La victime a survécu à ses blessures. Dans la foulée, les habitants et commerçants du quartier Saint-Esprit où les faits se sont produits, ont dénoncé l'insécurité et les actes de violence lors d'une grande marche le 1er septembre.
La ville prend des mesures...
Cinq mois plus tard, la municipalité veut montrer qu'elle a bien reçu le message. Policiers municipaux, installation de caméras de surveillance, fouilles et contrôles d'identité… de nombreuses mesures ont été prises pour tenter d'endiguer l'insécurité.... jugées insuffisantes
Mais pour les commerçants, la démarche est insuffisante. "Certains dealers de drogues sont là en permanence, assure Eric Deruelle, gérant d'un restaurant dans le quartier. Ils travaillent avec la police à côté, et jouent au chat et à la souris".Les habitants dénoncent des cambriolages, dégradations et agressions qui se poursuivent. En février, la mairie prévoit l'ouverture toute la journée du local de la police municipale, situé place de la République et de nouveaux recrutements.
A compter de cet été , c'est une équipe de six policiers municipaux qui sillonnera les rues de Saint Esprit jusqu'à 22 heures.
Voir le reportage de France 3 Euskal Herri