Erosion de la corniche basque : des sondages sont en cours pour prévenir de nouveaux effondrements

Des sondages geotechniques sont en cours sur la corniche basque 4 mois après l'effondrement d'un pan entier de la falaise. Il s'agit de déterminer quelle est la nature de la roche et son inclinaison. Le sentier du littoral très prisé des promeneurs est en partie fermé pour 3 semaines.

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Une barrière barre le passage du sentier qui surplombe l'océan à l'approche de la commune d'Urrugne. Là même où la falaise s'est décrochée le 31 octobre dernier. Trente mètres disparus d'un seul coup.

Par chance ni promeneur, ni photographe amateur n'était présent pour admirer le spectacle de l'océan à ce moment là. Quelques heures auparavant, cela aurait été un désastre. Une foule compacte se pressait pour voir le passage de la vague géante Belhara.

A quand un nouvel éboulement ? Difficile à prévoir. Mais la menace est réelle. Et la question de la fermeture de la route et du sentier côtier est récurrente.

"Le recul du trait de côte ici est lié à un double phénomène. L'action érosive de l'océan et le ruissellement des eaux de pluie. Ce sont ces deux effets conjugués qui font que la falaise a tendance à tomber" explique Jean-Noël Magis, chargé de mission à la direction départementale des territoires et de la mer.

Pendant trois semaines des sondages seront effectués sur 5 tronçons de la corniche. "L'objectif est d'aider les décideurs, le conseil départemental et l'intercommunalité, à prendre les mesures nécessaires".

L'étude de la falaise permettra notamment de connaître l'inclinaison de la roche. "Si elle est orientée vers la mer ou vers la terre. Vers la terre, il y a des risques de rupture, une cassure nette, franche et verticale. Une orientation vers l'océan plutôt provoquerait plutôt un glissement" indique Jean-Noël Magis.

Une fois les sondages terminés, les décideurs devront trancher : soit opérer un renforcement de la corniche soit modifier le plan de circulation le long du littoral.

Regardez le reportage d'Allende Boutin et Christian Etchegarray :

 

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