Fêtes de Bayonne : les transports en commun toujours perturbés par un mouvement de grève ce mercredi et jeudi

Les transports en commun fonctionneront-ils pour les fêtes ? La question se pose depuis ce lundi 24 juillet. Alors que les Fêtes de Bayonne débutent ce mercredi, les syndicats poursuivent leur mouvement de grève pour dénoncer des conditions de travail dégradées. La circulation des bus est assurée normalement l'après-midi et le soir, mais pas le matin.

Ce mercredi 26 juillet marque le début des fêtes de Bayonne. Plus d'un million de personnes sont attendues. Parmi elles, 250 000 devrait emprunter le réseau de transports en commun, Txik Txak. Cette année, des perturbations sont à prévoir.

Service minimum le matin, normal à partir de 14 h

Les conducteurs de bus poursuivent leur mouvement ce mercredi 26 juillet. Le service est donc toujours perturbé entre 5 heures et 14 heures sur 13 communes. Seules les lignes T1 et T2 circulent. Les autres sont interrompues, jusqu'au 31 juillet.

Le service reprend à 14 heures pour assurer le transport des festayres dans l'après-midi, le soir et la nuit, comme l'indique le site info trafic Txik Txak. Les effectifs sont concentrés l'après-midi pour limiter la gène occasionnée durant les Fêtes.

29% de grévistes

Lundi 24 juillet, le réseau de transports en commun de Bayonne comptait 29% de personnels en grève. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées, depuis le début de l’été. “On a des véhicules en moins et donc les chauffeurs n’arrivent pas à assurer les fréquences de quinze minutes. Ce qui se termine généralement par des conflits avec la clientèle”, regrette Marie-Claire Moulin, conductrice Txik Txak et déléguée syndicale CFDT. 
Une charge de travail conséquente qui s’ajoute, selon les syndicats, à des journées à rallonge. “Il y a des cycles jusqu'à 8 h 30 de travail, parfois jusqu’à 9 h 30 derrière le volant, certes avec une coupure dans la journée. Il y a beaucoup de fatigue, d’accrochages," illustre Marie-Claire Moulin.

Depuis un mois, les organisations syndicales négocient avec la direction, Kéolis. “Ces revendications n’ont été formulées que vendredi, alors que nous négociions depuis un mois”, déplore Patrick Cozan, directeur Kéolis Côte Basque-Adour. La direction assure avoir déjà apporté des propositions fermes de solutions pour rétablir le réseau au plus vite.

200 000 festayres en cinq jours

Mercredi 26 juillet, l’édition 2023 des Fêtes de Bayonne débute et avec elle, l’arrivée dans l’agglomération de près d'un million de festayres. Si aucun accord n’est trouvé cet après-midi, lors d’une ultime réunion, le réseau sera fortement perturbé. "Demain, le matin, il y aura très peu de bus, voire pas du tout. Et ensuite ça démarre à 14h. Et on est prêts à aller jusqu’au bout”, souligne la déléguée CFDT.

Pour la ville et la direction, il s’agit également d’une question de sécurité : 200 000 festayres, souvent alcoolisés, ont emprunté le réseau l'année dernière. “On envisage un fonctionnement dégradé en mettant l’accent sur la présence de bus l’après-midi et le soir”, précise Patrick Cozan, directeur Kéolis Côte Basque-Adour.

À la veille des Fêtes, les revendications semblent peser plus lourd dans les négociations. Une stratégie que le réseau bayonnais avait déjà mise en place l’année dernière. Ils avaient obtenu gain de cause, à quelques heures de l’ouverture des Fêtes.

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