Comment les commerces de proximité jugés "non-essentiels" vont-ils survivre à ce deuxième confinement ? Pour protester contre leur fermeture imposée, les commerçants de Nérac (Lot-et-Garonne) et Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) se sont mobilisés ce mercredi.
À Nérac, dans le Lot-et-Garonne, une trentaine de commerçants ont opté pour une ouverture symbolique de leurs enseignes pendant une heure, ce mercredi 4 novembre matin.
Une mobilisation soutenue par un arrêté municipal dans cette commune dont le maire, Nicolas Lacombe, tente de soutenir les commerces.
Prêt-à-porter, cosmétique, bijoux, ... autant d'articles non-essentiels, que les Néracais ont pu à nouveau se procurer entre neuf et dix heures. "On arrive sur la plus grosse période de l'année, qui représente 30% du chiffre d'affaire. Donc si on passe à côté, ce sera très très dur pour se relever", souligne Philippe Descamps, bijoutier.Le confinement a pu être supporté une première fois, parce que tout un système était venu aider les commerçants, [mais] le second confinement sera beaucoup plus compliqué et laissera des traces sévères dans nos centres-villes de petites et moyennes communes
Les gendarmes sont venus constater l'ouverture des enseignes, mais n'ont dressé aucune amende.
→ Regardez le reportage d'Ingrid Gallou et José Sousa
400 commerçants manifestent à Bayonne
Ce mercredi après-midi, au moins 400 commerçants et restaurateurs venus de tout le Pays basque se sont rassemblés à Bayonne.Devant la sous-préfecture, ils ont exigé la réouverture rapide de leurs entreprises, craignant qu'elles ne survivent pas à un deuxième confinement prolongé.
En cette période de début des achats de Noël, les commerçants déplorent une injustice de traitement en faveur de la grande distribution et du commerce sur Internet.
Une délégation de représentants de manifestants a été reçue par la sous-préfecture.
→ Regardez le reportage d'Hélène Harte et Emmanuel Galerne :Manifestation de 400 #commerçants et #restaurateurs devant la sous-préfecture de #Bayonne. Ils exigent une réouverture rapide de leurs structures. Ils craignent une catastrophe économique sans précèdent notamment en Pays Basque intérieur. Reportage à suivre dans votre édition pic.twitter.com/E1Mmtdb7pK
— France3 Euskal Herri Pays Basque (@F3euskalherri) November 4, 2020