Les digues sont indispensables pour faire face aux assauts des vagues du golfe de Gascogne. Leur entretien, se fait dans des conditions bien précises. Les fenêtres de tir pour réaliser les travaux sont liées aux conditions météo. Nous avons suivi les opération d'enrochement de la digue de Socoa.
Des conditions d'intervention très précises
C'est à marée basse que les ouvriers repèrent les parties de la digue necessitant d'être renforcée. Les travaux d'enrochement aux ne peuvent se faire qu'à marée haute. Et ce n'est pas la seule condition pour pouvoir lancer les travaux : il faut aussi de forts coefficients, et moins d'un mètre de houle.Une méthode précise et ancèstrale
C'est le même procédé depuis plus d'un siècle pour entretenir la digue de Socoa dans la baie de Saint-Jean de Luz. Un bloc de béton de plus de 50 tonnes est amaré entre deux floteurs d'un ponton flottant. Reste ensuite aux ouvriers positionnés sur la digue à tirer ce bloc à l'aide de cordes. Un travail précis, puisqu'il faut larguer le bloc au bon endroit malgrè le courant. Hier soir six blocs ont ainsi été déposés. Une trentaine sera ajoutée cette année aux 20000 déjà en place.Des blocs en mouvement
Une fois positionnés, ces énormes roches font leur travail de protection et affrontent les vagues du golfe de Gascogne donnant souvent lieu à de magnifiques images."Les blocs bougent tout le temps. A une époque on avait carrelé des blocs en blanc. On en avait mis au niveau du musoir ouest. Deux ans plus tard on en a retrouvé un au niveau du milieu de la digue" explique Marie-Laure Ondars, responsable Mission Pêche et Ports CD 64.
Ce travail de prévention permanent a un coût. L'entretien des digues de la baie de Saint-Jean-de-Luz pèse 400 000 euros par an.
[Infrastructures64] Mise a l’eau des blocs dans le cadre de l’entretien des digues de la baie de Socoa
— Pyrénées-Atlantiques (@departement64) June 14, 2018
Un chantier d’envergure, mené par nos équipes départementales
Pour mieux comprendre le procédé et son histoire, c’est ici https://t.co/8xVpQj0y3b #le64 pic.twitter.com/fblpZXbEjT
Voyez ce reportage dans lequel interviennent Yannick Le Corff (responsable de manoeuvre, Marie-Laure Ondars), responsable Mission Pêche et Ports CD 64, et Jean-Jacques Lasserre (président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques) :