A compter de 2019, les surfeuses obtiendront des "prize money", ces primes de compétition équivalentes à celles de leurs homologues masculins
C'est une révolution dans le monde du surf. A partir de 2019, les surfeuses qui gagneront des titres sur le circuit mondial recevront les mêmes primes que leurs homologues masculins.
"C'est vraiment une excellente nouvelle, on a presque du mal à y croire", se réjouit la championne du monde Pauline Ado, licenciée à Anglet.
A la base, on fait ça parce que c'est notre passion. Quand on grandit, on a envie d'être la meilleure surfeuse du monde on fait pas ça pour un "prize money" mais c'est sûr qu'avoir cette reconnaissance, c'est énorme.
"Cela pourra permettre à des jeunes de mieux financer leur saison, et donc d'avoir plus de chance de réussir leur carrière".
Certains sports font exception, à l'instar du tennis. A l'Us Open, Wimbledon ou Roland Garros, les vainqueurs, hommes comme femme, repartent de la compétition avec plusieurs millions d'euros.
Une décision de la WSL
Concernant le surf, la décision a été prise par la World Surf League, la WSL, qui a choisi de doubler la dotation globale du circuit féminin. A la fédération française de surf, où près de 45% des licenciés sont des licenciées, on se félicite de cette volonté."Dans le milieu du surf, un peu macho, les filles ne sont pas forcément mises en avant", reconnaît Michel Plateau, le directeur technique national de la fédération.
Aujourd'hui il n'y a pas le même nombre de garçons que de filles chez l'élite; Ce serait bien qu'il y ait un peu plus de filles qui puissent profiter de ce circuit élite.
Voir le reportage de France 3 Euskal Herri