Le quarantenaire faisait appel de son assignation à résidence ce matin devant le tribunal administratif de Pau. Le tribunal a rejeté sa requête. Il avait manifesté son adhésion aux thèses djihadistes et son admiration pour son frère engagé dans les rangs de Daesh. Il est considéré comme violent.
L'arrêté du ministère de l'Intérieur qui assigne Aziz Maaroufi à résidence dans le cadre de l'état d'urgence date du 18 décembre dernier.
Il oblige l'intéressé, jugé "violent" et en accord avec les thèses djihadistes, à se rendre trois fois par jour à la gendarmerie de Morlaas, à sept kilomètres de l'endroit où il loge, chez sa compagne.
"C'est un enfer" dit-il. "Je fais 42 km par jour. Surtout le plus dur c'est de quoi on nous accuse?"
Le tribunal a rejeté sa requête expliquant qu'il n'y avait pas "d'erreur d'appréciation sur les risques pour la sécurité publique".
L'assigné et son avocat comptent porter l'affaire devant le Conseil d'Etat.
Regardez le reportage d'Elise Daycart et de Clément Alet :