Le coup de gueule d'un éleveur béarnais victime de la grippe aviaire

Ses 950 canards ont été abattus mardi suite à la détection du virus H5N8. Son exploitation est située à 500 mètres de celle d'Ibos touchée par la grippe aviaire début décembre. Alors qu'il était en pleine période de gavage, il ne comprend pas pourquoi les autorités n'ont pas agi plus tôt.

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Denis Castaing parle la gorge nouée et les larmes aux yeux. "On nous a averti au dernier moment, on les a gavé pour rien" déplore t-il furieux, abattu par une situation cauchemardesque.

"Moi je désinfecte à chaque fois, je lave la salle de gavage à chaque fois. Là, je suis écoeuré.


On désinfecte, on a le microbe, qu'est ce que vous voulez faire?..." 

Le virus qui a frappé son élevage est particulièrement pathogène et se propage très vite. Les autorités ont mis en place une zone de protection de 3 kilomètres autour de Ger où est située son exploitation. Une zone de surveillance couvre, elle, toutes les communes situées à 10 km à la ronde. 

Dans ces espaces, les volailles doivent impérativement rester confinées. Elles ne doivent pas être déplacées avant une éventuelle validation des services sanitaires. Une directive qui concerne autant les professionnels que les particuliers.

Regardez le reportage d'Eric Poussard et Eric Depay :

Denis Castaing, dont les 950 canards ont été abattus suite à la présence dans son élevage du virus de la grippe aviaire, ne comprend pas pourquoi les autorités n'ont pas agi plus tôt.






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