Un deuxième couple a été arrêté vendredi à Biarritz après celui déjà placé en garde à vue la veille. Une interpellation dans le cadre de l'opération anti-ETA menée jeudi matin qui a permis de découvrir une importante cache d'arme dans une villa cossue de la cité balnéaire.
C'est un homme de 59 ans, originaire de Pampelune en Espagne et son épouse, tous deux résidant à Biarritz, qui ont été interpellés dans l'après-midi de vendredi, à la périphérie de la ville. Ils ont été placés en garde à vue,
L'homme aurait été longtemps exilé au Mexique.
Ces arrestations font suite aux deux autres intervenues jeudi matin à la villa Cambarre, en plein centre de Biarritz.
Une dizaine de revolvers, plusieurs kilos d'explosifs, des dispositifs de mise à feu, du matériel pour fabriquer de fausses plaques d'immatriculation ont été saisis sur place.
La propriétaire de la maison, une architecte de 38 ans, ainsi que son compagnon ont été placés en garde à vu, soupçonnés d'association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste.
Cette vaste opération anti-ETA a été menée conjointement par les polices françaises et espagnoles. "L'opération la plus importante depuis 2012" selon le ministre espagnol de l'intérieur qui a affirmé jeudi : "si ETA ne dépose pas les armes nous irons les chercher"
Le matériel saisi dans la villa Cambarre pourrait être celui qui avait été dérobé dans une fabrique, en 2006, à Vauvert, dans le Gard. Un vol, avec prise d'otage, attribué à l'époque à l'ETA.
L'organisation terroriste, tenue pour responsable d'au moins 829 morts en 40 ans, a annoncé le 20 octobre 2011 renoncer définitivement à la lutte armée. Mais elle n'a pas rendu ses armes et refuse de se dissoudre, comme l'exigent les gouvernements espagnols et français.