Biarritz a fait valoir samedi son statut d'outsider numéro 1 pour s'imposer logiquement devant Grenoble (41-14) et se qualifier pour les demi-finales de Pro D2 où il ira défier Vannes samedi prochain (18h). L'autre demi-finale opposera Perpignan à Oyonnax.
Dans un stade Aguilera coloré et bruyant avec ses 1.000 premiers spectateurs autorisés cette année, le BO, appliqué et clinique, a livré une copie parfaite pendant une heure, suffisant pour éteindre un FCG déjà tout heureux d'être à pareille fête après une belle phase retour. Hormis une absence de dix minutes juste après l'heure de jeu qui a permis aux Isérois de marquer sur deux ballons portés, l'impression dégagée par les Biarrots ce samedi, mélange de sérénité et d'efficacité, en fait des candidats très sérieux à la montée en Top 14 quatre ans après leur dernière demi-finale perdue face à Agen.
Avec ce large succès à domicile (41-14) et un triplé de Gavin Stark contre Grenoble ce samedi, Biarritz a gagné le droit d'affronter Vannes sur ses terres, dimanche 30 mai en demi-finales de Pro D2. Dans l'autre demie, Perpignan recevra Oyonnax. https://t.co/pFttdTPTtS pic.twitter.com/QJBaCyMirb
— L'ÉQUIPE (@lequipe) May 22, 2021
D'abord solides et infranchissables en défense, notamment sur les mauls et dans les rucks, les coéquipiers de Steffon Armitage ont tourné à la pause avec un bel avantage (15-0), oeuvre de la botte de leur buteur Ilian Perraux, qui a laissé huit points au pied, et surtout de deux essais. Le premier, né d'une pénaltouche, a été conclu par Lucas Peyresblanques (13e), le second, initié par ce même talonneur intenable, et prolongé au terme d'une action cocasse jusqu'au demi de mêlée Barnabé Couilloud, a été validé à la vidéo (39e).
A la reprise, le peu de suspense a été levé en quatre minutes, d'abord par le talonneur remplaçant Romain Ruffenach (48e) puis par l'entrant Gavin Stark cassant deux plaquages (27-0, 52e). Déterminé à sauver l'honneur, le FCG a réussi à trouver la clé du verrou basque en profitant d'une baisse de régime locale. Les Grenoblois ont campé dans les 22 mètres locaux et sont parvenus à leurs fins à leurs quatrième et cinquième pénaltouches- essais de Nika Neparidze (63) et Laurent Bouchet (67).
Dans leur volonté de revenir pour créer l'exploit, les hommes de Stéphane Glas ont surjoué à l'image de cette longue et aérienne sautée interceptée par Stark qui filait à nouveau derrière la ligne et enterrait tout espoir de retour (70e). Le troisième essai personnel de l'ailier néo-zélandais, après un turnover (80+1e), était autant anecdotique que symptomatique d'un BO croyant réellement en ses chances durant ce printemps.