Le parquet de Bayonne a classé sans suite la procédure ouverte après les révélations de soupçons d'agression sexuelle au sein du prestigieux hôtel du Palais de Biarritz. L'enquête a conclu à l'absence de contrainte et de violence dans ce qui s'est avéré être une mise en scène entre salariés.
Il a été limogé, mais est pourtant mis en hors de cause par la justice. Depuis la révélation de l'affaire dans les colonnes de Sud ouest, le chef étoilé Aurélien Largeau démentait avoir participé ou assisté à un bizutage humiliant d'un jeune commis. Recruté par le restaurant gastronomique de l'hôtel en 2020, il avait été licencié en décembre 2023, après que son employeur a pris connaissance des faits.
Des images diffusées
Des images avaient circulé sur les réseaux, avant d'être retirées : un jeune commis, ligoté nu sur une chaise. "Une blague entre amis", selon le commis, qui avait témoigné auprès de nos confrères de France Bleu Pays basque. Je condamne toute forme de maltraitance, bizutage ou humiliation au sein des brigades et plus largement, et jamais, je ne m’associerai à de tels comportements", avait de son côté déclaré Aurélien Largeau.
Classement sans suite
Le parquet de Bayonne s'était auto-saisi de l'affaire en ouvrant une enquête préliminaire "afin de vérifier la réalité de ces informations et l'exercice d'une forme de contrainte pouvant avoir été exercée à l'encontre du salarié". Plusieurs témoins ont été auditionnés.
Il résulte qu'aucun acte de contrainte n'a été exercé de la part de quiconque parmi le personnel présent.
Jérôme BourrierProcureur de Bayonne
Dans un communiqué ce 9 janvier le procureur de la République de Bayonne déplore notamment que la présomption d'innocence n'ait pas été respectée, notamment à l'encontre d'Aurélien Largeau "dont la responsabilité a été très largement pointée. "
Dans ce cadre, Jérôme Bourrier explique avoir procédé au classement sans suite de la procédure, en l'absence de toute infraction pénale.