Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine : 945 cas positifs et 584 malades hospitalisés, le point sur l'épidémie dans notre région

Le nombre de cas identifiés Covid-19 augmente en Nouvelle-Aquitaine avec un taux d’incidence au-dessus de 100 et de reproduction du virus de 1,25. Il y a bien une reprise de l’épidémie avec des hospitalisations en légère hausse. Le point sur la situation avec Laurent Filleul de la cellule régionale Nouvelle Aquitaine de Santé publique France.

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Depuis cinq semaines, le nombre de cas positifs au Covid-19 augmente. Au 13 novembre 2021, selon les données de Santé publique France, 945 personnes avaient contracté le virus dans notre région, 584 malades étaient hospitalisés dont 105 en réanimation au 16 novembre. Avec un taux d’incidence désormais au-dessus de 100 et un taux de reproduction du virus de 1,25 : l'épidémie est de retour en Nouvelle-Aquitaine, comme partout en France.

Les hospitalisations, elles, ne sont, pour le moment, qu’en légère hausse." Il y quelques cas en réanimation et les passages aux urgences pour Covid augmentent, indique l'épidémiologiste Laurent Filleul, responsable de la cellule régionale Nouvelle Aquitaine de Santé publique France. La majorité des formes graves, aujourd’hui, sont des personnes qui n’ont pas le schéma vaccinal complet, à savoir les trois doses chez les personnes âgées et celles qui ont des comorbidités." D’où l’importance du rappel vaccinal, selon l'épidémiologiste. 

Pourquoi cette reprise épidémique ?

Les facteurs sont multiples, explique Laurent Filleul. Première raison : la couverture vaccinale. Si elle est "bonne" en Nouvelle-Aquitaine, - plus de 81% des habitants de la région ont bénéficié d'au moins une dose de vaccin, - il y a une baisse de l’immunité et "la vaccination limite bien la circulation du virus et les formes graves mais elle ne l’empêche pas de circuler", rappelle le responsable de Santé Publique France Nouvelle-Aquitaine.

Par ailleurs, les enfants, qui ne sont pas vaccinés, sont la classe d’âge la plus touchées par le virus. "Le taux d’incidence est le plus élevé chez les 0-9 ans et chez les 30-50, qui sont leurs parents", détaille Laurent Filleul. Avec la levée du port du masque dans les écoles ça a pu contribuer à accroître la circulation du virus. L’obligation de le remettre va peut –être avoir un impact et freiner la situation."

Autre facteur de la reprise : le relâchement des gestes barrières. "Ils sont un frein à la transmission. On voit bien avec l’épidémie de bronchiolite qu’on utilise moins de gel hydroalcoolique par exemple. L’épidémie de bronchiolite étant également un virus manuporté."

Enfin, la période hivernale, propice aux réunions à l’intérieur, contribue à la circulation du virus.

Les périodes hivernales sont favorables au virus. On se confine naturellement en intérieur en famille et entre amis, on n’aère pas avec le grand froid. Ainsi, vu le contexte saisonnier, les mesures barrières ont leur importance.

Laurent Filleul

Responsable de la cellule régionale Nouvelle Aquitaine de Santé publique France

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Les obstacles à la cinquième vague

Avec un taux d’incidence de plus de 100, "nous sommes au niveau de février 2021", indique l'épidémiologiste.

Nous sommes dans une phase ascendante de l’épidémie. On parle d’une cinquième vague. Nous restons vigilant sur ce qu’il va se passer, sur son ampleur.

Laurent Filleul

Responsable de la cellule régionale Nouvelle Aquitaine de Santé publique France.

Pour l’épidémiologiste les obstacles pour contrer cette cinquième vague restent la poursuite de la vaccination, le maintient des gestes barrières et poursuivre l’utilisation du pass sanitaire, qui a fait ses preuves : "Durant l’été, à la semaine 30 (qui correspond à la semaine du 26 juillet 2021), on était au pic de la troisième vague. A l’application du pass sanitaire on a eu une diminution drastique sur plusieurs mois de la circulation du virus."

Face à cette reprise épidémique, le préfet des Pyrénées-Atlantiques a pris la décision depuis lundi 15 novembre de renforcer les contrôles du pass sanitaire "dans tous les lieux du département où celui-ci est rendu obligatoire."

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