Il a révolutionné la mode, avec ses lignes fluides, ses robes sac, et son style baby doll. Il ne se montrait jamais. Ne participait pas aux défilés. Les stars, comme Elizabeth Taylor ou Grace Kelly, l’adulaient. Et pourtant Cristobal Balenciaga, restait l’homme le plus simple du monde.
C’est en accompagnant celle-ci, dans le palais d’été des marquis de Casa Torres, qu’il découvre le monde luxueux des tailleurs et robes sur mesure, et apprend à coudre dès l’âge de 5 ans. A 12 ans, il est apprenti tailleur. A 22, il ouvre sa première maison de couture, à Saint Sébastien ; où l’aristocratie, en villégiature, fait son succès.
La guerre civile espagnole, en 1936, l’oblige à l’exil. Il s’installe au 10 rue Georges V à Paris. Les années 50 et 60 le sacrent « roi de la haute couture ».
Hubert de Givenchy, André Courrèges ou encore Paco Rabane, ont marché dans ses pas.
Cristobal Balenciaga a pris sa retraite en 1968, après avoir été acclamé par le monde de la mode. Il repose à Getaria.
Une exposition « Balenciaga, au travers de la dentelle » est à l’affiche du musée jusqu’au 18 septembre.
Un magazine de Stéphanie Deschamps, Emmanuel Galerne et Francine Bétat
En montage mag @F3euskalherri #Balenciaga @cbmuseoa Un basque à la mode A voir ce samedi 19h10 @F3Aquitaine pic.twitter.com/9pVS3StcWW
— Stéphanie Deschamps (@StephanieF3EH) May 2, 2016