La dangerosité du site où est mort accidentellement un collégien de Saint-Pée-sur-Nivelle (64) en questions

La mort d'un garçon de douze ans mardi matin, fauché par une voiture alors qu'il traversait sur un passage piéton, suscite beaucoup de colère et d'indignation. Car le lieu de l'accident sur la route départementale entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Ascain est montré du doigt.

L'accident s'est produit devant une dizaine d'enfants vers 08h 00 mardi matin; Au moment où il traversait la RD 918 sur un passage piéton pour rejoindre l'arrêt de bus, le jeune Nicolas, âgé de douze ans, élève en cinquième au collège Chantaco de Saint-Jean-de-Luz, a été violemment percuté par une voiture. L'adolescent décèdera des suites de ses graves blessures à la mi-journée au Centre Hospitalier de Bayonne.
Placé en garde à vue pour avoir donné la mort sans intention de la donner, le conducteur, un habitant d'Ascain, a été laissé libre mardi après-midi.

Cette tragédie a suscité une énorme émotion et une vague d'indignation. Car selon les riverains, le lieu de l'accident est réputé pour sa dangerosité. Il s'agit d'une ligne droite où la vitesse est limitée à 90 km/heures et le passage piéton ne serait pas suffisamment éclairé. La visibilité, surtout au lever du jour comme c'était le cas lors du drame, est insuffisante pour les habitants du quartier. Certains redoutaient le pire depuis plusieurs semaines.


Cinq jours plus tôt, des riverains réclamaient un ralentisseur

Six familles avaient ainsi adressé un courrier recommandé au Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques la semaine dernière pour réclamer en urgence la construction de ralentisseurs devant le passage piéton où s'est déroulé le drame.
La maire de Saint-Pée-sur-Nivelle, elle, a précisé que la commune a installé en 2001 des lampadaires à cet endroit. Auparavant, il n'y avait jamais eu d'accident, jusqu'à ce terrible mardi matin du neuf décembre. L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de la commune.
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