Devant l'Assemblée nationale, Justin Trudeau cite un fabricant de bonnets du Pays basque

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a défendu mercredi le CETA devant les députés français qui doivent le ratifier. Pour appuyer son propos, il a cité plusieurs marques qui bénéficieraient de l'accord de libre-échange, parmi lesquelles Pipolaki, qui fabrique des bonnets dans le Pays basque. 

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Les députés doivent se prononcer à l'automne sur le CETA, qui s'applique de manière provisoire depuis le 21 septembre dans sa presque totalité, mais crée de vives polémiques en France.

En visite en France, le Premier ministre canadien a prononcé un discours en faveur du CETA, mardi 17 avril devant l'Assemblée nationale à Paris. 

Pour illustrer son propos, Justin Trudeau a cité plusieurs entreprises françaises qui bénéficieraient du CETA, parmi lesquelles une petite entreprise du Pays basque, Pipolaki. 

"Pour Décathlon, cet accord se traduit par l'ouverture d'une toute première succursale au Canada cette fin de semaine (...)Pour Pipolaki, une entreprise des Pyrénées-Atlantiques, la réduction des droits de douane augmentera sa compétitivité, de sorte que plus de Canadiens porteront ses célèbres bonnets. Pour la Confiserie du Roy René, située à Aix-en-Provence, le CETA permettra d'augmenter ses ventes chez nous", a-t-il plaidé.

Pipolaki est une petite entreprise spécialisée dans les bonnets et accessoires d'hiver, installée depuis 1962 à Saint-Pierre-d'Irube. 


"Nous n'étions pas au courant"


Pour Franck Reghenaz, qui a repris Pipolaki il y a quatre ans, c'est une bonne surprise, "et la meilleure des publicités".

Le chef d'entreprise souhaite "redonner ses lettres de noblesse" à une marque qui fut portée par les athlètes français lors des Jeux Olympiques d'Innsbruck et Grenoble.

Pipolaki emploie aujourd'hui dix personnes à Saint-Pierre-d'Irube, dans le Pays basque. Sa production est assurée en Italie, mais " nous sommes en train d'en rapatrier une partie vers le Sud-Ouest" indique Franck Reghenaz. 

Si le Canada ne représente pas encore une part considérable du chiffre d'affaire, les bonnets Pipolaki y sont déjà distribués, et l'entreprise souhaite s'y développer. Après ce "coup de pouce" du Premier ministre canadien, cela sera certainement plus facile ! 

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