Les partis nationalistes basques français constate que ce référendum donne une "crédibilité" au projet indépendantiste, après la victoire du "non" à l'autodétermination de l'Écosse.
"Les dirigeants politiques écossais et britanniques ont donné une grande leçon au monde en donnant les moyens au peuple écossais de choisir les limites de leur pays. Les Écossais ont dit +non+ mais l'Écosse sera quand même gagnante. Cameron va respecter ce qu'il a promis au cours de la campagne, c'est-à-dire plus d'autonomie financière et sociale pour l'Écosse", a ajouté le porte-parole du PNV.
Peio Etcheverry Ainchart, porte-parole d'Euskal Herria Bai (EHB) (Pays basque oui, en langue française), coalition des trois partis nationalistes de gauche, a estimé pour sa part que ce référendum "donne de la crédibilité au projet indépendantiste". "Je retiens une très forte participation qui donne de la crédibilité à l'exercice en Écosse et au projet indépendantiste en lui-même puisqu'il atteint les 45 % de oui. Ce n'est pas une défaite en elle-même. Le plus important était de donner le choix au peuple écossais de décider de son destin", a ajouté le porte-parole de EHB.
Il a également noté le "décalage entre la normalisation de la démocratie en Grande-Bretagne et les limites de cette normalisation en Espagne avec l'intransigeance de Madrid qui refuse un référendum pour la Catalogne". La coalition des partis nationalistes de gauche EHB compte 200 élus dans les municipalités du Pays basque français.