Les salariés de l'entreprise Signature Industries ont bloqué le départ de la course cycliste pour une dizaine de minutes afin de protester contre la suppression de 40 postes. La course a toutefois pu reprendre rapidement.
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La colère des salariés de Signature Industrie veut se faire entendre. Ils ont bloqué le départ de la course de l'Essor Basque pendant une dizaine de minutes à Ascain. Raison de leur colère : la suppression de 40 postes sur les 224 que compte cette société spécialisée dans la fabrication de panneaux de signalisation, détenue par l'actionnaire Vinci Eurovia depuis 2008.
Pas de gros retard pour la course
Selon Christian Bibal, organisateur de la course, c'est la première fois qu'un départ de l'Essor Basque est empêché par une manifestation.
Pas de grand dommage pour la course, cependant, puisque le départ n'a été retardé que de 10 minutes : Les manifestants voulaient simplement se faire entendre par les médias et ont dégagé la zone de départ aussitôt après avoir pu leur parler.
L'épreuve continue
Côté course, les choses ont donc repris. Après l'écrasante domination italienne à l'issue des deux premières étapes, ce fut au tour des français de prendre les devants. Un parcours de plus de 120 kilomètres entre Ascain et Hendaye à l'issue duquel le coureur de l'équipe Océane U-Top 16 s'est imposé devant Loïc Chetout (GSC BLAGNAC VS31) et Jordan Levasseur (Armée de Terre).
Prochaine étape
Le prochain rendez-vous de l'Essor Basque c'est le tour de Basse Navarre, jeudi, une étape de 124 kilomètres entre Larceveau et Saint Palais. Entre autres épreuves qui attendent le peloton, le col d'Osquich et celui d'ipharlatze.
