Il ne reste que deux mâles dans le massif pyrénéen. La réintroduction de deux femelles permettraient de préserver l'espèce "qui fait partie de l'ADN des pyrénées" plaident les pro-ours. Ils espèrent que la ministre de l'environnement validera le projet avant un changement de gouvernement.
Les défenseurs de l'ours brun se sont réunis à Oloron-Ste-Marie ce matin avec les élus régionaux. Ils entendent une nouvelle fois interpeller la ministre de l'environnement sur cet épineux dossier.
La semaine dernière les anti-ours s'étaient mobilisés pour dire non à cette pérennisation du quadrupède. Ils avaient envoyé un courrier à Ségolène Royal expliquant leur position.
La ministre devrait se prononcer d'ici la fin de l'année sur une réintroduction éventuelle de deux ours femelles.
"Ca fait partie de l'identité des Pyrénées, de son ADN, on voit l'ours dans les blasons, on le cite dans les dictons" plaide Nicolas Thierry, le Vice Président du Conseil Régional en charge de l'environnement et de la biodiversité. "Et puis il y a un enjeu économique. C'est un atout formidable pour développer le tourisme durable en montagne".