Hommage aux victimes du terrorisme, les enfants du basque Yann Desjeux réclament la vérité

Manuel Valls et Christiane Taubira ont présidé l'hommage aux victimes du terrorisme hier aux Invalides à Paris en présence des familles. Florian, le fils cadet de Yann Desjeux, 52 ans, tué sur le site gazier de In Amenas en Algérie a exigé la "vérité" sur les circonstances de la mort de son père.

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Le vrai travail de deuil se fera quand on aura les réponses" nous confie Florian  "on est dans l'attente depuis 8 mois c'est interminable. Tous les jours on y pense, à chaque seconde, on fait pas autre chose que d'y penser".








Son père Yann Desjeux était responsable de la sécurité sur le site gazier d'In Amenas dans le Sahara Algérien. Il avait été tué lors de l'assaut donné par l'armée algérienne après la prise d'otages du site par des islamistes.

Ancien militaire, père de deux enfants, il s'était établi à Anglet au pays basque où il co-gérait un restaurant. Il assurait également de temps en temps des missions de sécurité comme celle d'In Amenas.




Marie-Claude, la tante de Florian et soeur de Yann Desjeux, a regretté, devant la garde des Sceaux Christiane Taubira, que la justice se contente pour le moment d'une enquête préliminaire et que l'Algérie n'ait toujours pas répondu à la demande d'entraide judiciaire de la France.

Une infirmière urgentiste du site gazier algérien, Murielle Ravey, qui est parvenue à s'enfuir pendant l'assaut du commando islamiste a lu le nom des quarante otages morts à In Amenas dans un silence de plomb. Elle a déploré que les rescapés "aient été laissés à eux-mêmes et à leur désarroi".

La cérémonie d'hommage a débuté par ces témoignages de victimes et de familles de victimes du terrorisme. Elle se tient tous les ans depuis le 19 septembre 1998, date anniversaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA perpétré en 1989, devant la statue de bronze "parole portée", qui symbolise les victimes du terrorisme,

L'aquitain Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon enlevé au Mali le 24 novembre 2011 et assassiné par ses ravisseurs en mars 2013, s'est adressé lui "aux terroristes" en leur disant: "Vous ne nous abattrez pas!".






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