C'est une surprise pour l'équipe paloise de l'ONG Telecoms sans frontières . Arrivée en Gaudeloupe jeudi dernier, elle n'a pas encore pu intervenir auprès des populations sinistrées faute d'autorisation. Les ingénieurs ont donc attendu 4 jours avant d'avoir le feu vert.
Les 5 ingénieurs de l'ONG Telecoms sans Frontières ont tout essayé pour partir très vite porter secours aux habitants des îles sinistrés. Mais impossible, ils ont du attendre 4 jours à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe avant d'avoir l'autorisation de rejoindre l'Ile de St-Martin totalement dévastée. Pourtant, ils ont décollé de Pau très vite jeudi dernier au petit matin. Monique Lanne-Petit, présidente de l'ONG basée à Pau, est très surprise :
Malheureusement, il a fallu se battre pour pouvoir partir sur une barge. Nous n'avons pas vraiment eu d'explications. La priorité a été donnée aux pompiers et à la gendarmerie.C'est un record pour nous, ce temps d'intervention.
L'autorisation d'intervention accordée seulement dimanche
L'ONG a même cherché à affréter un avion sur ses propres deniers, mais en vain. L'autorisation de gagner les lieux sinistrés n'a été donnée qu'hier dimanche 10 septembre par les autorités. Les ingénieurs de Telecoms sans Frontières embarquent donc sur une barge pour l'île de St-Martin.
Une fois sur place, il leur faut peu de temps pour établir les premières communications. Prioritairement pour l'organisation des secours, ce qui explique que l'ONG est souvent parmi les premiers sur place mais ce n'est pas le cas cette fois-ci.
En théorie, les ingénieurs déploient leur équipement satellitaire en 10 minutes, le but est d'avoir très vite de la data. La wifi est ensuite accessible. Outre la coordination des secours, les familles peuvent ainsi communiquer. Souvent un soulagement après avoir connu l'isolement.