Pauline Ado n'a pas réussi à passer les huitièmes de finale. La surfeuse s'est inclinée ce lundi 26 juillet, au matin, face à l’Australienne Sally Fitzgibbons. Il n'y a donc plus de française dans la compétition.
Clap de fin pour la surfeuse basque. Pauline Ado n'a pas réussi à battre la numéro 3 mondial, Sally Fitzgibbons. Elle emboîte tristement le pas à Johanne Defay, pourtant favorite, éliminée en huitième de finale également.
Pas de regrets
Au lendemain de sa défaite, Pauline Ado ne se morfond pas. "Il y a de la frustration et de la déception à la sortie de l'eau mais j'ai vraiment donné tout ce que je pouvais dans ma série. J'ai finalement peu de regrets", positive la surfeuse. Sans se laisser abattre, elle reconnaît qu'il a des "choses à améliorer". "Quand on arrive aux Jeux, on espère mieux, il n'y a que le podium ou les médialles qui comptent", indique la surfeuse basque.
Car sa plus grande frustration reste finalement que ces Jeux soient passés trop vite. "La compétition se déroule en quelques jours. C'est une fois qu'on a perdu qu'on se dit que c'est passé trop vite", s'amuse Pauline Ado.
Son retour prévu pour le 30 juillet, la surfeuse ira soutenir le dernier surfeur français en compétition, Michel Bourez et "faire un tour au village olympique, pour absorber encore un peu l'ambiance des Jeux".
Il n'y a plus de surfeuse française en lice à Tokyo??
— France tv sport (@francetvsport) July 26, 2021
Après l'élimination de Johanne Defay, c'est Pauline Ado qui s'incline en 8es de finale face à l'Australienne Sally Fitzgibbons (10,86 - 9.03) #Tokyo2020 #JeuxOlympiques
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Conditions difficiles
Il faut dire qu'il s'agissait d'une double peine pour la surfeuse : si elle devait d'une part battre l'australienne Sally Fitzgibbons, elle a égalemnt du gérer des conditions climatiques compliquées.
"Les conditions étaient difficiles, j'ai eu peu d'opportunités avec, face à moi une pointure. Je croyais en mes chances mais il m'a manqué une deuxième vague", explique Pauline Ado.
Car la surfeuse a du gérer un vent fort et latéral mais aussi un océan très complexe avec peu de sections à surfer. Une situation qui a limité Pauline Ado, comme les autres surfeurs.
De son côté, Jérémy Florès s'est lui aussi incliné avec une note de 6,17, en huitième face à Owen Wright.