La grogne continue du côté des buralistes de Pyrénées-Atlantiques qui ne distribuent toujours pas les nouveux tickets de loto de la Française Des Jeux.
En Pyrénées-Atlantique, les buralistes ne distribuent toujours pas la nouvelle grille de loto de la Française des Jeux depuis son lancement lundi dernier. La nouvelle formule du géant des jeux en tout genre, appartenant en partie à l'État, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du ras-le-bol.
Philippe Coy ne compte pas baisser la garde. Joint mercredi par téléphone, le président du syndicat des buralistes des Pyrénées-Atlantiques Béarn et Soule, précise que la Confédération des buralistes s'adresse désormais au ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, pour faire augmenter le pourcentage des rémunérations de 5% à 6% par rapport à leur chiffre d'affaires. Cette mesure permettrait ainsi d'accroître leurs revenus, bloqués depuis de trop nombreuses années selon eux.
Jusqu'au Congrès prévu fin octobre
"Pour le moment nous n'avons pas beaucoup de réponses du Budget, voire pas du tout" avoue Philippe Coy, lui-même buraliste dans le département. À la question, jusqu'à quand peut durer ce mouvement ? Ce dernier répond que "s'il n'y a pas d'avancée ou de modifications, nous irons jusqu'à la date du prochain Congrès national des buralistes qui se déroule à Paris les 25 et 26 octobre et qui doit rassembler 500 personnes".
"On taxe simplement le comportement des gens"
Les buralistes, parfois également gérants de bar, sont sous pression à la suite de plusieurs mesures du gouvernement concernant la hausse du prix du tabac mais aussi la hausse des taxes sur la bière. "Le problème c'est qu'il n'y a aucune négociations. C'est la même personne qui tient les cordons, en l'occurrence, le ministre du Budget" dénonce le président du syndicat des buralistes des Pyrénées-Atlantiques en ajoutant : "le pire, c'est qu'on est loin d'entendre une prévention quelconque et une éducation sur le tabagisme. On taxe simplement le comportement des gens. Ce sont les fumeurs, très souvent issus des classes populaires, qui payent la crise".